A mensonge, je préfère menterie.
Le premier pourrait venir d'un songe,
Et le second d'une plaisanterie !
Apho. 186 m.o.r
Où vivons-nous ? Dans quoi vivons-nous et comment vivons-nous ?
J'ai lu
que les licences des sportifs "paralympiques" russes avaient été
distribuées à d'autres équipes en particulier celle des Etats Unis et
celle d'Ukraine qui ont accepté apparemment sans état d'âme et qui
doivent supporter l'infamie et l'indignité de leur dirigeants qu'ils
soient sportifs ou politiques. Les uns ne vont pas sans les autres si
l'on en juge le comportement de l'agence anti-dopage qui pourrait avoir
son siège à Washington. Faut-il rappeler que cette affaire relève d'une
diffamation planifiée et structurée où le grotesque relève de la
bouffonnerie chèrement payée. Les délateurs sont ce qu'il y a de plus
sordide et de plus pervers.
`
Le TAS qui n'a d'égal que le
TPI sont deux instances entre des mains bien établies et qui fonctionnent à géométrie variable et vitesse appropriée. Ils sont sous
influence des forces hégémoniques et tous leurs subsides. Le premier se
garderait fort de juger "en masse" les sportifs américains ou
allemands, voire britanniques pour abus de coca ou d'anabolisants. Quant
au second, on est dans le deux poids deux mesures, depuis
l'intervention OTANO-américaine. en Yougoslavie et Hollande parmi
d'autres dans l'hémisphère nord de la planète.
Faut-il que nous supportions toujours plus
l'ignominie et les perversions du "monde occidental" -complexe conviendrait mieux - qui est, hélas, le nôtre et
qui n'aborde, en réponse, les nombreux drames dont il est le promoteur
que par une déstabilisation et une militarisation criminelles.
La communauté internationale, avatar de l'opinion publique, est souvent évoquée , voire citée par les
"psittacidés" de la radio et de la télévision, -quel boulot- afin
d'habiliter ou de discréditer un évènement, une cause et bien entendu
une politique.
Selon CNN les sanctions contre le Vénézuela
frapperont les avoirs sur compte du président Maduro qui se trouvent aux
USA. Maduro qui n'a aucun compte à l'extérieur de son pays a fait dire
au rapporteur de la maison blanche qu'il avait usé selon ses termes d'une information
déclarative qui n'est ni un concept pentagonien ni une bouffonnerie journalistique mais la démarche est perverse à souhait.
Je continue.
Que dire du journalisme qui n'ait été dit ? Plus rien d'autant qu'il se dévoie sans jamais cesser et très naturellement par soumission et allégeance. Je crois l'avoir déjà écrit. Se répéter est parfois utile. J'ai saisi au vol les joutes Sapir -Zemmour qui se voulaient débats et qui se confinèrent dans un rappel de positions tactiques avec mise en situation d'un meneur de jeu.
Le journalisme est une sirène et qui ignore les gardes-fous. En clair,
un esprit hors tutelle financière que je n'oppose pas à d'autres pour
satisfaire quelques demeurés dont nombre de "philosopheux" , comme on
dit "violoneux", de souche journalistique dont les discours ne cessent
d'être autoroutiers et "fasfoudés".
Dites-moi que je me trompe, et que mes frustrations sont hors limite.
Je
reviens toujours à la même question. Comment se peut-il que Mickey et
sa clique s'invitent encore à de si nombreuses tables d'artistes et
d'intellectuels, les uns et les autres en surnombre, et qui osent une macronisation de novice ?
Le talent sait se cracher dessus non par complaisance mais par nécessité et par réflexe. La radio, France Musique, aux
avants postes, distribue chaque matin une dilution de consécration dont
l'unique intérêt est de tirer profit de l'offre qui leur est faite entre
information et publicité. L'idéologie dominante peut dormir
tranquille. La bourse veille au grain - expression de marins et non
d' herboriste- et les salons sont bien remplis. Quant au système, sa
phase dégénérative est réellement engagée d'autant que la foire
politique initiée par Hollande et ses prédécesseurs vient de s'ouvrir
aux tout venants. Il me semble que le gourou Attali, sur cette question
joue le jeu que la presse soumise veut bien lui faire jouer. Je ne
partage avec ce "Monsieur" que l'âge. J'ai failli écrire "sicaire".
Il fut sous Mitterand le grand ordonnateur -éminence grise noire- qui assainit la gouvernance d'alors
en forçant le départ des ministres communistes. J'ai toujours regretté qu'Anicet le Pors ne précipitât pas le mouvement pour réformer l'ENA qui, en l'état actuel de son développement, est amené à disparaître pour laisser la place à une officine mieux adaptée et plus assujétie.
Pour ce qui est de la communauté internationale, l'illusion est d'autant plus acquise qu'elle le dispute à la très serviable arlésienne. La diplomatie étasunienne, Nikky Halley, en tête en est grande consommatrice. C'est dire le niveau de bluff et d'hypocrisie qui circulent dans l'hémicycle de l'ONU.
michel-orel rosiu