samedi 6 août 2016

Le grand bazard de l'intercommunalité




L’intercommunalité, nouveau jeu de société !


                                                                 
                                                                  “Il y a trop de gens qui pensent peu, pour peu
                                                                    de gens qui pensent trop”.
                                                                     A ma très agréable surprise: Françoise Sagan.

                                                                    



A tout un chacun dont Monsieur le Président et autres élus.
  (la France en compte plus de 600.000 de toute nature et de tout pédigrée avec ou sans donnée corrigée

Avant tout propos, je ne peux que souhaiter, de votre part, une bonne intelligence de lecture et de compréhension de cette lettre qui arrive bien tard, je le regrette. Elle se  veut être une réflexion élargie et lucide sur l’esprit de réforme qui agite les ministères et autres salles de jeux, et pour lesquels le meilleur  en chancellerie est le pire en logement.  l rarement pour le meilleur et bien souvent pour le pire,  qui secoue, jusqu’à l’hystérie, les dernières gouvernances du pays  et dont le Peuple de France est totalement absent. J’aurais tant souhaité une exemplarité politique et sociétale en ce qui concerne la réforme Taubira ridiculisée et insultée,  qui n’a pas été menée à son terme réel à l’opposé de celle, honteuse, sur les retraites qui a revendiqué sa part méprisante de “sarkozie”.
Point n’est besoin d’être grand clerc pour interpréter celle qui  porte sur les nouvelles définitions territoriales. Elle est d’un simplisme vulgaire et est appliquée à la lettre par des exécutants dont beaucoup  sont encore dans l’explication lexicale et l'analyse de texte et risquent fort de le rester longtemps.
Ce que nous vivons et subissons n’est jamais que la partie émergée d’une crise systémique logique qui dure et dont les turpitudes deviennent   incontrôlables.




D’écrire, les idées s’imposent et se nourrissent les unes des autres, aussi je laisse à la considération de tout un chacun ce qu’elles portent, en particulier la conscience  que j’ai de ce que nous sommes humainement, de la crainte qui nous hante et de l’espoir qui nous fuit.
Comme nombre d’élus dont la couleur politique n’est pas très sensible aux variations saisonnières -elle ne passe pas dans cette région le cap du rose très fade même par temps clair- il nous est signifié en termes comptables, l’application manu militari de la réforme territoriale, à la surprise de tous, qui ne présente d’intérêt que pour ceux qui l’ont conçue et qui en tireront profit. Hier c’était l’état sarkozien avec ses affidés et aujourd’hui dans sa singulière proximité, c’est l’état hollandien avec les mêmes et quelques nouveaux. De l’un à l’autre, le pays  se définit suivant les mêmes recettes politiques, à l’aune de réformes structurelles et économiques appuyées sur  une propagande médiatique efficace et partisane  et une manipulation de l’opinion publique sans référents bien établis mais soumise à toutes les mouvances réactionnaires auxquelles il convient  d’ajouter quelques épigones socio-quelque chose. La réforme territoriale selon l’actuelle majorité ne déroge pas à la mise en scène du huis clos.    
Le bulletin annuel municipal du village où nous vivons, dans un style rédactionnel  qui lui appartient,   laisse entrevoir  des situations surprenantes voire inquiétantes. L’avenir des zones rurales court le risque de dépendre des "lève tôt" et des “grandes gueules” et plus sournoisement, des petits arrangements entre amis arrosés de vins de pays.       !   
Cet éditorial, bien naïvement, révèle un marché de dupes -hors grandes surfaces- pour les villages dont la majorité est de très faible représentativité sociétale, sociale et culturelle et dont les populations,  à fort conditionnement terrien, baignent encore dans un apolitisme phobiste et une religiosité  réduite à ses dogmes. 


L’ignorance et l’intolérance ne sont pas une vue de l’esprit. C’est une réalité violente occultée par le mensonge politique dont nous devrions savoir où cela mène et qui en profite.
Ainsi le complexe du bi-partisme, “éditorialisé” à en vomir,  situe lisiblement toutes les complaisances et les compromissions pour imposer une même route à deux voies que fréquentent indifféremment nombre d’élus bien et mal garés.
Quelle est la nuance entre  “ne pas vouloir du mal et vouloir du bien”.  Entre les locataires, d’ hier et ceux d’aujourd’hui, de la place Beauvau par exemple ?   
Les intercommunalités, nouvelle mouture d’un même système, renvoient à des perversions sourdes et une corruption réadaptée. N’est-elle pas dans le pays, d’une grande partie de la “classe politique”,  son lubrifiant ? Que dire d’une catégorie “socio-professionnalisée” née de la rue et qui pousse le cynisme, par certains de ses membres, à la mépriser et à la salir  dans les salons du Luxembourg où ceux de l’Elysée ? Ne sommes-nous pas les dépositaires bafoués de leur dépendance financière ?  D’aucuns diraient, désabusés mais avec justesse, que les élus vivent “aux crochets du Peuple” qui en retour adressent une arrogante condescendance.




De Bruxelles à chaque chancellerie, l’Union Européenne est minée par cette pandémie avec ses leaders et non des moindres, qui ont pour beaucoup électoralement,  trop nombreux pour tous les citer,  le vent en poupe. Le libéralisme et son néo se nourrissent de ce nectar et leurs maîtres affairistes -oligarques en titre- sous tous les cieux, de toutes ses débauches. Qu’en est-il en France, de l’immunité et des privilèges qui mettent en puissance des élus sans tenue ni retenue, sans oublier  leurs subordonnés ?  Une poignée de parlementaires, qui a ma grande sympathie et mon respect, est à l’origine d’un amendement “contre nature” concernant le régime général des retraites qu’aucun élu choqué n’a souhaité se voir appliqué. Du gouvernement  aux députés et sénateurs, cet esprit de corps est remarquable et sert magnifiquement d’ exemple pour la Nation en cette période d’austérité  faussement sévère, seule réponse idiote imposée par le FMI  pour sauver une Europe spoliatrice des ressources et des personnes,  sans souveraineté et cimentée par une monnaie surévaluée et inconsistante. Les hégémonies s’effritent, les monopoles s’effondrent, la planète se repense. Seules les fortunes courent le risque d’un manque de papier pour impression.Mais elles sont déjà dans d'autres recours dont l'or.
Les prétentions occidentales sont sans limite dans la stupidité et l’impéritie que les  élites patentées alimentent à flot continu. Le crétinisme, en force, fait loi.  
De ce qui précède, croyez-vous la Charente Poitou et, plus particulièrement, les Deux-Sèvres épargnés ?  De la direction régionale à celle des villages, notables et élus  versent dans l’autosatisfaction béate et la réjouissance avec des opérations de communication dans les journaux de la Région et du Département  où il n’est que perspectives de bien être et de bien fondé, initiatives innovantes, évolutions, transformatrices et prestations actives de type arlésien avec sourires affichés et “postures” appropriées.  Je suis ravi pour les photographes et tout autant pour les imprimeurs. Quant aux lecteurs, la farine  !....



La présidence, en toute autorité tenait à nous informer “des changements” sans qu'apparaissent clairement désignés et identifiés les tenants et les aboutissants des réformes sur lesquelles   les   Communautés aient eu à se prononcer d'autant que, en  première lecture c’est l’exemple linguistique d’une méprise syntaxique certainement indépendante des intéressés  mais dépendante peut être de l’idée qu'ils se font des simples gens dont nous sommes et desquels ils tiennent leur  élection et leur poste et  qui se trouvent dans l’obligation d’accepter le désagrément –doux euphémisme- de payer les dernières factures d’une administration en cessation d’activité pour services en voie de réforme.
L’appauvrissement réel du pays est entré depuis plusieurs années dans sa phase active de désocialisation, avec en dot la déculturation, la désalphabétisation et la dépolitisation déjà bien engagées parmi des populations de plus en plus vulnérables. Je ne crois pas à une inertie durable de notre Peuple,  mais je crains son désarroi et sa récupération par  les forces obscures portées par des politiques néfastes et des médias  vassalisés. 
Les élections municipales arrivent, que faut il en attendre qui ne soit ni inquiétant et  ni navrant? Quels vont être  les ressources et les financements, à la lumière de la transparence, des nouvelles structures territoriales qui désengagent l’un et responsabilisent l’autre? Quels seront les gagnants dans le proche avenir  et quels seront les perdants?  La mauvais réponse est impossible. Quant à cette “foire” qui s’annonce,  sera-t-elle publique avec ou sans repas populaire ?  



Les rapports entre les citoyens et les pouvoirs locaux sont soumis à disparités et à stupidités, surtout ceux qui concernent les aides bien limitées de sauvegarde, lutte contre la “précarité énergétique”, restauration d’habitat et aide sociale à la personne, entre autres. Les discours et les dispositions se ressemblent avec leur credo, leur personnel bon teint et leurs assignations grotesques  dans tous les bulletins officiels agréés mais qu’en est-il, une fois de plus, de la réalité? Je me suis prêté, par nécessité,  à diverses sollicitations auprès de certaines administrations régionales et départementales, lors de mon installation, concernant l’intégration matérielle et sociale de ma famille avec ses implications économiques et sociétales. Elles ont été réduites à néant alors que de gros travaux d’isolation sont à réaliser. Notre maison est un atout pour le village.  Mon témoignage mériterait attention et vous instruirait certainement. Le misérabilisme et les filiations (copinage) se portent bien. Je vous rappelle que les aides ne sont qu’un retour des finances publiques dont vous et moi sommes les pourvoyeurs. L’aide n’est jamais qu’un “auto-financement”, comme le crédit bancaire à la consommation tiré des intérêts colossaux que rapportent nos  revenus. Mais vous savez tout cela et je ne peux en douter!    
Le village où nous vivons est gavé de télévision, de jeux, de préjugés, d’archaïsmes et de somnolence. En clair, il est sans âme et n’en cherche point. Quant à ses perspectives, outre ce que j’en pense, je les ignore par la force des choses sans partage. Il ne faut pas perdre de vue que   les rénovations et réorganisations structurelles ne sauraient être le seul fait de son gérant, de ses compétences et  de ses prérogatives – regroupement scolaire, réaménagement urbain et tout ce qui lui ressemble. Il n’est que de parcourir les bulletins municipaux  pour savoir que dans chaque village tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Et qu’il n’est d’unique maître à penser que le maire-gérant “élu”. C’est tout dire!  Et c’est consternant !  
Les villages dans leur grande majorité résument le pays.Vous n'ignorez pas que cette expression "généralisante" s'appelle une subsomption -d'aucuns l'écrivent subsumption- avec le verbe subsumer. Le particulier situé par le tout.



Vous n’ignorez pas que le nouveau s’est construit sur une révision très cadrée des pôles d’intérêts politiques et économiques dont vous êtes nécessairement, au moins administrativement,  partie prenante. Pour nombre de ruraux, ouvertement négligés, c’est la brutalité du fait accompli foyer des pires stupidités et injustices. 
J’aimerais écrire que la Société Civile s’éveille  et qu’elle se considère enfin comme une force active et consciente.  Mais les oligarchies veillent avec un exécutif” complice très compréhensif et des pouvoirs médiatiques pollués à souhait tout en allégeance et soumission.
Ce que nul élu ne peut ignorer,  c’est que cette réforme   déverse toute sorte de comportements et d’attitudes de personnes et de  groupes se prévalant de "postures" influentes et déterminantes.
Les ambitieux   et les opportunistes de tous calibres se reconnaitront du seul fait qu’ils savent tout, peuvent tout et veulent tout- dixit mauvais Audiart-. 
 Je serais navré que vous m’accordiez, par mauvaise foi,  le bénéfice d’une appréciation mal assurée, voire fantaisiste, quant aux tenants et aboutissants des réformes gouvernementales, de Sarkozy à Hollande qui de fait participent d’une même dynamique et d’une même volonté qui hypothèquent le développement réel du pays en voie de désindustrialisation et plus encore de déstructuration sociale.



Il me semble que la réorganisation territoriale traduit de fait  une externalisation calculée des pouvoirs et devoirs de l’Etat et tout autant ceux de la Région  et du Département au profit d’instances et de pôles de décision dont les fondations  et les stratégies en gestation peuvent s’ouvrir à des intérêts privés.  L’avenir nous le dira.
En France, de nos jours, l’Individu ne s’apprécie que que par défaut. Le courrier intercommunal, sans le dire,  le pense et nous prie d’obtempérer.  Le reste est à l’avenant.
Pour ce qui est de élus,  without comment  ,  ils n’ont jamais été les malheureux de la république type thermidorien. C’est celle que nous avons et que nous supportons  Elle ne se meurt pas; elle pourrit.   
Que vive la 6eme République Sociale et Humaniste dans une Europe des Peuples unis et souverains.
C’est ce que je Nous souhaite pour la nouvelle année.

A vous tous, dont le Président du Thouarsais qui a chassé celui de l'Airvaudais, j'adresse mes sentiments citoyens restaurés. Je demeure visitable et en situation dépoussiérée sans rendez vous préalable et vous accueillir sera un plaisir.


Je  rappelle que ce texte ne se veut pas pas nominatif.  Tous  les élus de tout pedigree sont de fait totalement concernés aussi, je m’empresse  de le diffuser pour, si nécessaire, le commenter.   
N’étant pas parlementaire il ne me sera pas possible de proposer l’engagement politique en terme exclusif de service publique et de bénévolat. Ce qui permettrait, il me semble,  de disposer enfin et sans contre partie du talent et des idées de tous. Quant aux professionnels et autres carriéristes , il y a le pôle emploi.  Heures de  pointe à éviter.
J’ai cru comprendre -relation de cause à effet certainement- que le domaine de compétences du SIVU ne concernait plus la commune de St Jouin. 
La situation sanitaire, déjà affectée par le manque de généralistes  est lourdement hypothéquée  Certainement de nouveaux acteurs et  de nouvelles attributions.  A quand les informations ?
Quant aux facturations, elles ont le mérite de la lisibilité dans la simplicité. Tout est redevance fourre-tout, d’autant que le racket TVA se gonfle de quelques points.   Les “imbéciles et les amorphes” d’hier sont les “dindons et les pigeons” d’aujourd’hui qui ne cessent de jouer à “l’autruche”.  Tout est fait pour que ces qualificatifs très sarko-gauliens nous collent à la peau. 
La  Démocratie parait-il -la vraie, pas son faux semblant,   lave plus propre ?
Je propose de l’essayer.
                                                                                                  michel-orel rosiu
                                                                                            


"L'ignorance et l'intolérance ne font que renvoyer sans nuance à l'arrogance et plus encore à la violence". 
             m.o.r apho. 235










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