mardi 13 février 2024

NATHANAELIADES -NATANOUCHA TEXTES LES JOURS D'APRES

 

 

 

  Dans cette maison a vécu

Nathanaël-Stenka-Dante

 ROSIU

                       de 1998 à 2023

 

Il en fut l'Ineffable et l'Absolu en  leur

plus bel Accomplissement

 

« Que pourrions-nous dire

Plus que tu nous inspires

Et que pourrions-nous écrire

Plus que nous te pensons ! »

 

« Что мы можем сказать
Больше, чем ты вдохновляешь нас
И что мы можем написать
Больше, чем мы думаем 
! »

 

 

 

 

 NATHANAEL STENKA DANTE ROSIU

 
Nathanaël Stenka Dante Rosiu 

 натанил стенка данте Pосиy

 octobre1982 - mai 2023

 

Ce moment, quand le jour déclinait

Et que je voyais ses poings serrés,

Je les saisissais, les inondant d’une énergie naïve

Pour les faire main contre main.

Et quand je tenais ses doigts sur le clavier

Jusqu’au premier éclat sonore

j’ignorais encore

Qu’il puisse, de lui, tout espérer !

Mais l’oiseau, déjà, volait si haut

Que ses ailes graciles furent brulées! 

 

 


                        

  Nathanaël Stenka Dante Rosiu 

 натанил стенка данте Pосиy

 octobre1982 - mai 2023


La lueur d’un jour nouveau

Un soupçon de soleil sur la table

Jusqu’à ses yeux en sommeil

Et la soudaine lumière de l’éveil

Ce fut ainsi en tous ces matins

Quand la vie se prenait à vivre

En certitude jusqu’au soir

Et dont le souffle s’étirait

Jusqu’à ravir le silence

Qu’il laissait en lecture

Avec le bout de ses doigts !

 

  
Nathanaël Stenka Dante Rosiu 

 натанил стенка данте Pосиy

 octobre1982 - mai 2023


Il était de tous les silences

A son regard en nuage de lune

Et son sourire en lever de soleil

Il vivait l’aube sur les murs

Dans un silence alité !

Juste un souffle sur des voiles

D’un rideau froissé.

 

Au regard des autres,

Mais il n’était d’aucuns regards

Dont il n’eut senti la félicité !

 

 
Nathanaël Stenka Dante Rosiu
 Hатанил Cтенка данте Pосиy

 octobre1982 - mai 2023


(натанил стенка данте росиу)

Le mur est d’un rouge éteint

Porté par un papier fatigué

Et dont l’usure n’a rien altéré

Des instants photographiques

 Une vitalité sans cesse réanimée.

Les yeux n’en finissent pas avec le temps

Où des espaces de vie se réinventent

Jusqu’à offrir des certitudes

De fleurs fanées !

  
 
 
 
 
Nathanaël Stenka Dante Rosiu 

 натанил стенка данте Pосиy

 octobre1982 - mai 2023


 Qu’il ouvre les yeux

Et le soleil, ivre de lumière,

Nous envahit ! L'illusion fut forte

Jusqu'à l'égarement de tous les sens !

 

 

 

 
 
 
 
Nathanaël Stenka Dante Rosiu 

 натанил стенка данте Pосиy

 octobre1982 - mai 2023


`
                Bien que nous fussions en octobre

         Je me sentis envahir par des lueurs de printemps

                    Mon fils Nathanaël venait de naître

                J’étais alors dans le simple étonnement

                        Sans bouleversement ni effusion

                         Si ce n’était qu’un ravissement

                         De moi-même, ma renaissance !

 

 

 

Le 18 mai 2023 à 14h24 Natanoucha a

 

cessé de vivre.

 

 

 

 

Le 18 mai 2023 à 14h24 Natanoucha a cessé de vivre. Depuis la veille, sa respiration se faisait par l’abdomen avec des soubresauts qui remontaient jusqu’au cou. De la nuit du 17 à aujourd’hui ils ne cessèrent pas.

Avant le repas du midi, il y eut une légère accalmie accompagnée de petits gémissements. Il prit sa boisson comme à l’habitude et sembla se détendre.

Nous avons regagné la salle et pris un plat peu garni.  Quelques temps s’écoulèrent et Michèle retourna dans la chambre.
J’entendis un cri vif . Je me précipitais et je la vis   en larmes et         avec une respiration étouffée devant Nathanaël les yeux clos sur son siège.
Il venait de mourir.

 


 

Il eut la certitude de l'enfant 

Quand il le découvrit enfoui

 Les yeux clos le front froissé

 Sur le sein lourd et laiteux

 De sa mère endormie.   


 
 
 

 

 

                 Никто не забыт, ничто не забыто!

              Personne n’est oublié,

                                             Rien n’est oublié !

 

  Nathanaël . " A tes Noces" ! (version définitive)


J’irai par un matin froid

Un paysage de brume blanche

Sur des toits sommeillants

J’irai d’un pas allègre 

Par des villages silencieux

Ceints de lueurs fluides

Et des forêts secrètes

Jusqu’aux portes lumineuses

Ouvertes aux regards joyeux

Où se jouent des facéties ravies

De jeunes filles étonnées

J’irai dans ma certitude nue

Sans sagesse abusée   

D’une fausse évidence

Au désir éveillé l’œil clair

J’irai à tes noces mon bel amour

Nous aurons aboli nos lucidités

Et leurs fausses lumières

J’irai au-delà des foules

J’irai à tes noces en ivresse

Jusqu’à l’égarement édifié

En tes hauteurs lointaines

Dans la saisie de ton souffle

J’irai à tes noces

Et jusqu’au bout de nous-mêmes

En métaphysique conscience

J’irai au bras de l’épousée

Au bord humide de tes lèvres

Où mes rêves se perdent sans issue

 

Paris le 1 juillet 2023

 

 

Ce peut-il que ce jour ébloui

Soit le jour de tes cendres !                                                                                

 

 22 mai 2023

 


 

 

 

 

Le 18 mai 2023 à 14h24 Natanoucha a

 

cessé de vivre.

 

 

 

Depuis la veille, sa respiration se faisait par l’abdomen avec des soubresauts qui remontaient jusqu’au cou. De la nuit du 17 à aujourd’hui ils ne cessèrent pas.

Avant le repas du midi, il y eut une légère accalmie accompagnée de petits gémissements. Il prit sa boisson comme à l’habitude et sembla se détendre.

Nous avons pris notre repas.  Quelques temps s’écoulèrent et Michèle retourna dans la chambre.
J’entendis quelques cris étouffés. Je me précipitais et je vis Michèle en larmes devant Nathanaël sur son siège.
Il venait de mourir.

 

Nous irons tous deux

Jusqu’au ciel  ou l’horizon

N’en finit plus de se noyer

Dans l’aménité océane.

 

 


 

 



Il était de tous les silences

A son regard un nuage lunaire

Et son sourire en lever de soleil

Il vivait l’aube sur les murs

Dans son séjour alité !

Juste un souffle sur des voiles

D’un rideau froissé.

 Au regard des autres,

Mais il n'était d’aucun regard

Dont il eut senti la félicité !

 

         

 

Le soleil avait fait de ce jour un seuil lumineux

Bien que d’ordinaire il inondât de lueurs pâles

Les murs de grisaille et les regards égarés.

 



LI  Brièvement

Le printemps fut-il jaloux
Pour changer le décor ?
C'était  la première aube
Qui couvrait le mur de sa chambre
d'une demi-lueur voilée
Et d'une tache de brume !


Bis    


Il a passé son chemin 
L'hésitation de ses pas
Laissa  une trace illisible !



 

L)   Le premier jour


Je fus ta première eau, si claire, si fraîche,
Et je m’obstine encore à le croire.
L’illusion, nourrie d’une belle simplicité
Ne laisse aucune trace baptismale
Qui fut d’un mensonge séculaire
Annexant le corps à l’âme,
Par défaut pour lier simonie,
Et par excès pour la vitaliser.
Ainsi fut le commencement du semblant,
Dont nul n’a pu dire jusqu’où il irait.
Si ce n’est de reconnaitre, en hypothèse,
Que l’humanité si confuse, si incertaine,
Instruisit toutes les soumissions.
Je fus ta première eau, si douce, si vive
Celle d’un premier partage,
D’une ignorance naïve et innocente.
Que pouvais-je  alors  imaginer de ton regard
Qui fut naturellement mien. ?
Que pouvais-je entendre de ton cri si fluide,
Et que ma voix cherchait à atteindre
Avec des mots discernables,
Quand il fallut de la lumière, forcer la lueur,
Et de la respiration, maintenir le souffle.?
Tu fus de ta première naissance
En magnificence espérée
Et tu nous laissas dans le rêve confondu   
De tout ce qui aurait pu être
                         et qui ne serait jamais!.












 

l'artiste vit et meurt et laisse d'immenses jardins !

художник живет и умирает и оставляет огромные сады !



 


Le réveil d’un jour nouveau

Un soupçon de soleil sur la table

Jusqu’à ses yeux en sommeil

Et la soudaine lumière de l’éveil

Ce fut ainsi en tous ces matins

Quand la vie se prenait à vivre

En certitude jusqu’au soir

Et dont le souffle s’étirait

Jusqu’à ravir le silence

Qu’il laissait en lecture

Avec le bout de ses doigts

St J. le  2 juillet 2023

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Nous portons ta dignité au plus haut de notre conscience

 Porte la nôtre au plus haut de ta magnificence !


















N'ai-je jamais partagé l'idée avec Cocteau que la poésie était d'une haute élégance morale.

Avec et Pour Natanoucha, il n'en fut jamais autrement !

 

 












 

 

 

 

 





 

 


A partir du 18 juin 2023  


 


Ce peut-il que ce jour ébloui

Soit le jour de tes cendres !     

 

 18 mai 2023.14h28

 

Et nous irons tous deux

Jusqu’au ciel  ou l’horizon

N’en finit plus de se noyer

Dans l’aménité océane !

 


 




 

 

  Nathanaël Stenka Dante Rosiu

 

 Que pourrions-nous dire

 Plus que tu nous inspires     

  Et que pourrions-nous écrire

Plus que nous te pensons !

 

 В Натанушу,  Нашего Сына !

 
Что мы можем сказать
Больше, чем ты вдохновляешь нас
И что мы можем написать
Больше, чем мы думаем!


 Bien que nous fussions en octobre

Je me sentis envahir par des lueurs de printemps

Mon fils Nathanaël venait de naître

J’étais alors dans le simple étonnement

Sans bouleversement ni effusion

Si ce ne fut qu’un ravissement

De moi-même, ma renaissance !

 

OO 

 


Nathanaël Stenka Dante Rosiu 

Ce moment, quand le jour déclinait

Et que je voyais ses poings serrés,

Je les saisissais, les inondant d’une énergie naïve

Pour les faire main contre main.

Et quand je tenais ses doigts sur le clavier

Jusqu’au premier éclat sonore

j’ignorais encore

Qu’il puisse, de lui, tout espérer !

Mais l’oiseau, déjà, volait si haut

Que ses ailes graciles furent brulées!

 

OO


 

Nathanaël Stenka Dante Rosiu 

Le réveil d’un jour nouveau

Un soupçon de soleil sur la table

Jusqu’à ses yeux en sommeil

Et la soudaine lumière de l’éveil

Ce fut ainsi en tous ces matins

Quand la vie se prenait à vivre

En certitude jusqu’au soir

Et dont le souffle s’étirait

Jusqu’à ravir le silence

Qu’il laissait en lecture

Avec le bout de ses doigts !

 OO

 


Nathanaël Stenka Dante Rosiu 

  Il était de tous les silences

A son regard en nuage de lune

Et son sourire en lever de soleil

Il vivait l’aube sur les murs

Dans un séjour alité !

Juste un souffle sur des voiles

D’un rideau froissé.

Au regard des autres,

Mais il n’était d’aucuns regards

Dont il n’eut senti la félicité !

 

OO


 

Nathanaël Stenka Dante Rosiu 

Le mur était d’un rouge saillant

Porté par un papier fatigué

Et dont l’usure n’avait rien altéré

Des instants photographiques

 Une vitalité sans cesse réanimée.

Les yeux n’en finissaient pas avec le temps

Où des saisons de vie se réinventaient

Jusqu’à offrir des certitudes

De fleurs fanées !

 

OO


 

Nathanaël Stenka Dante Rosiu 

Le calme d’un souffle si discret

Rien qui ne puisse troubler le sommeil

Si ce n’est le vol léger d’une respiration

 Sur le seuil de la nuit

Dont nous espérions la constance !

O

 

 

Ce peut-il que ce jour ébloui

Soit le jour de tes cendres !     

Может ли этот день быть ослеплен

Будь днём своего праха!   

 

   

 18 mai 2023.14h28

 

Et nous irons tous deux

Jusqu’au ciel  ou l’horizon

N’en finit plus de se noyer

Dans l’aménité océane !


И мы оба пойдем

К небу или к горизонту

Не переставать тонуть

В океанской атмосфере!




 



 

  Nathanaël Stenka Dante Rosiu

 

 Bien que nous fussions en octobre

Je me sentis envahir par des lueurs de printemps

Mon fils Nathanaël venait de naître

J’étais alors dans le simple étonnement

Sans bouleversement ni effusion

Si ce n’était qu’un ravissement

De moi-même, ma renaissance !

 

OO 

 

Nathanaël Stenka Dante Rosiu 


 

Ce moment, quand le jour déclinait

Et que je voyais ses poings serrés,

Je les saisissais, les inondant d’une énergie naïve

Pour les faire main contre main.

Et quand je tenais ses doigts sur le clavier

Jusqu’au premier éclat sonore

j’ignorais encore

Qu’il puisse, de lui, tout espérer !

Mais l’oiseau, déjà, volait si haut

Que ses ailes graciles furent brulées!

 

OO

 

Nathanaël Stenka Dante Rosiu 


 

Le réveil d’un jour nouveau

Un soupçon de soleil sur la table

Jusqu’à ses yeux en sommeil

Et la soudaine lumière de l’éveil

Ce fut ainsi en tous ces matins

Quand la vie se prenait à vivre

En certitude jusqu’au soir

Et dont le souffle s’étirait

Jusqu’à ravir le silence

Qu’il laissait en lecture

Avec le bout de ses doigts !

 OO

 Nathanaël Stenka Dante Rosiu 

 


 

Il était de tous les silences

A son regard en nuage de lune

Et son sourire en lever de soleil

Il vivait l’aube sur les murs

Dans un silence alité !

Juste un souffle sur des voiles

D’un rideau froissé.

Au regard des autres,

Mais il n’était d’aucuns regards

Dont il n’eut senti la félicité !

 

OO


 


Nathanaël Stenka Dante Rosiu 

Le mur était d’un rouge saillant

Porté par un papier fatigué

Et dont l’usure n’avait rien altéré

Des instants photographiques

 Une vitalité sans cesse réanimée.

Les yeux n’en finissaient pas avec le temps

Où des saisons de vie se réinventaient

Jusqu’à offrir des certitudes

De fleurs fanées !

 

OO


 

Nathanaël Stenka Dante Rosiu 

Le calme d’un souffle si discret

Rien qui ne puisse troubler le sommeil

Si ce n’est le vol léger d’une respiration

 Sur le seuil de la nuit

Dont nous espérions la constance 

Hors le temps, hors sa durée!






Texte retrouvé du 10 juin 2011

La nuit s'est annoncée à l'orée 

D'un songe, déjà égaré, si peu vécu,

Si mal vécu, qu'à fuir le sommeil,

Nous fuîmes ce qui nous ressemble,

Semblance de ce que nous sommes,

Par une aube tant désirée,

Lumière à la lumière consentie

De nos fébrilités amoureuses.

De nous, le temps, si peu, en mesure

Incomparable, hors l'éternité

Source d'une féminine controverse,

Parfois offrande, parfois linceul

Rien qui ne  soit donné, hors l'ombre

D'un sourire au regard sensible,

Abandonnée sur des lits de servitude.

 

Qu'avions nous perdu sans retour,

La vérité nuitamment épuisée,

L'amour d'un autre rivage,

Une nouvelle apparence 

De ce que nous sommes au jour premier.

Nos vies n'ont-elles jamais existé,

Ou ne sont-elles, que pour avoir été

 Jusqu'à l'illusion d'un baiser volé

Sur des yeux endormis.

L'espoir lumineux qui nous fait être

Alors que de nous rien n'a été et ne sera     

La nuit s'est annoncée à l'orée 

D'un songe, promesse figurée

De tous les possibles,

 Notre antique et nouveau devenir  !

 O


     Y-aurait-il eu un langage que nous n'aurions jamais vu   ni entendu et qui fut à chaque instant de vie cérébrale noyé dans de véritables apparences dont nous ne pouvions tout savoir ?


O

 

Plus que le trouble, l'incompréhension !

O

 !

 


 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

Ce peut-il que ce jour ébloui

Soit le jour de tes cendres !     

 

 18 mai 2023.14h28

 

Et nous irons tous deux

Jusqu’au ciel  ou l’horizon

N’en finit plus de se noyer

Dans l’aménité océane !

 


 



 

  Nathanaël Stenka Dante Rosiu


 

 Bien que nous fussions en octobre

Je me sentis envahir par des lueurs de printemps

Mon fils Nathanaël venait de naître

J’étais alors dans le simple étonnement

Sans bouleversement ni effusion

Si ce n’était qu’un ravissement

De moi-même, ma renaissance !

 

OO 

 

Nathanaël Stenka Dante Rosiu 

Ce moment, quand le jour déclinait

Et que je voyais ses poings serrés,

Je les saisissais, les inondant d’une énergie naïve

Pour les faire main contre main.

Et quand je tenais ses doigts sur le clavier

Jusqu’au premier éclat sonore

j’ignorais encore

Qu’il puisse, de lui, tout espérer !

Mais l’oiseau, déjà, volait si haut

Que ses ailes graciles furent brulées!

 

OO

 

Nathanaël Stenka Dante Rosiu 

Le réveil d’un jour nouveau

Un soupçon de soleil sur la table

Jusqu’à ses yeux en sommeil

Et la soudaine lumière de l’éveil

Ce fut ainsi en tous ces matins

Quand la vie se prenait à vivre

En certitude jusqu’au soir

Et dont le souffle s’étirait

Jusqu’à ravir le silence

Qu’il laissait en lecture

Avec le bout de ses doigts !

 OO

 

Nathanaël Stenka Dante Rosiu 

 

Il était de tous les silences

A son regard en nuage de lune

Et son sourire en lever de soleil

Il vivait l’aube sur les murs

Dans un silence alité !

Juste un souffle sur des voiles

D’un rideau froissé.

Au regard des autres,

Mais il n’était d’aucuns regards

Dont il n’eut senti la félicité !

 

OO

 

Nathanaël Stenka Dante Rosiu 

Le mur était d’un rouge saillant

Porté par un papier fatigué

Et dont l’usure n’avait rien altéré

Des instants photographiques

 Une vitalité sans cesse réanimée.

Les yeux n’en finissaient pas avec le temps

Où des saisons de vie se réinventaient

Jusqu’à offrir des certitudes

De fleurs fanées !

 

OO

Nathanaël Stenka Dante Rosiu 

Le calme d’un souffle si discret

Rien qui ne puisse troubler le sommeil

Si ce n’est le vol léger d’une respiration

 Sur le seuil de la nuit

Dont nous espérions la constance !

O

Texte retrouvé du 10 juin 2011

 

La nuit s'est annoncée à l'orée 

D'un songe, déjà égaré, si peu vécu,

Si mal vécu, qu'à fuir le sommeil,

Nous fuîmes ce qui nous ressemblait,

Semblance de ce que nous fûmes,

Par une aube tant désirée,

Lumière à la lumière consentie

De nos fébrilités amoureuses.

De nous, le temps, si peu, en mesure

Incomparable, hors l'éternité

Source d'une féminine controverse,

Parfois offrande, parfois linceul

Rien qui ne  fut donné hors l'ombre

D'un sourire au regard sensible,

Abandonnée sur des lits de servitude.

 Qu'avions nous perdu sans retour,

La vérité nuitamment épuisée,

L'amour d'un autre rivage,

Une nouvelle apparence 

De ce que nous fûmes au jour premier.

Nos vies n'ont-elles jamais existé,

Ou ne sont-elles, que pour avoir été

 Jusqu'à l'illusion d'un baiser volé

Sur des yeux endormis.

L'espoir lumineux qui nous fit être

Alors que de nous rien n'a été et ne sera     

La nuit s'est annoncée à l'orée 

D'un songe, promesse figurée

De tous les possibles,

 Notre antique et nouveau devenir  !

 


    Y-aurait-il eu un langage que nous n'aurions jamais perçu  ni entendu et qui fut à chaque instant de vie cérébrale noyé dans de véritables apparences que nous ne pouvions imaginer ?



 

Plus que le trouble l'incompréhension !


L'aphasie, un mot terriblement barbare

 


                                  

Le réveil d’un jour nouveau

Un soupçon de soleil sur la table

Jusqu’à ses yeux fermés

Et la soudaine lumière de l’éveil

Ce fut ainsi en tous ces matins

Quand la vie se prenait à vivre

En certitude jusqu’au soir

Et dont le souffle s’étirait

Jusqu’à ravir le silence

Qu’il laissait en lecture

Avec le bout de ses doigts

St J. le  2 juillet 2023

 



 



 

 


 


 




 

 

 

 

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