Dans cette maison a vécu
Nathanaël-Stenka-Dante
ROSIU
de 1998 à 2023
Il en fut l'Ineffable et l'Absolu en leur
plus bel Accomplissement
« Que pourrions-nous dire
Plus que tu nous inspires
Et que pourrions-nous écrire
Plus que nous te pensons ! »
« Что мы можем
сказать
Больше, чем ты вдохновляешь нас
И что мы можем написать
Больше, чем мы думаем ! »
NATHANAEL STENKA DANTE ROSIU
натанил стенка данте Pосиy
octobre1982 - mai 2023
Ce moment, quand le jour déclinait
Et que je voyais ses poings serrés,
Je les saisissais, les inondant d’une énergie naïve
Pour les faire main contre main.
Et quand je tenais ses doigts sur le clavier
Jusqu’au premier éclat sonore
j’ignorais encore
Qu’il puisse, de lui, tout espérer !
Mais l’oiseau, déjà, volait si haut
Que ses ailes graciles furent brulées!
натанил стенка данте Pосиy
octobre1982 - mai 2023
La lueur d’un jour nouveau
Un soupçon de soleil sur la table
Jusqu’à ses yeux en sommeil
Et la soudaine lumière de l’éveil
Ce fut ainsi en tous ces matins
Quand la vie se prenait à vivre
En certitude jusqu’au soir
Et dont le souffle s’étirait
Jusqu’à ravir le silence
Qu’il laissait en lecture
Avec le bout de ses doigts !
натанил стенка данте Pосиy
octobre1982 - mai 2023
Il était de tous les silences
A son regard en nuage de lune
Et son sourire en lever de soleil
Il vivait l’aube sur les murs
Dans un silence alité !
Juste un souffle sur des voiles
D’un rideau froissé.
Au regard des autres,
Mais il n’était d’aucuns regards
Dont il n’eut senti la félicité !
octobre1982 - mai 2023
(натанил стенка данте росиу)
Le mur est d’un rouge éteint
Porté par un papier fatigué
Et dont l’usure n’a rien altéré
Des instants photographiques
Une vitalité sans cesse réanimée.
Les yeux n’en finissent pas avec le temps
Où des espaces de vie se réinventent
Jusqu’à offrir des certitudes
De fleurs fanées !
натанил стенка данте Pосиy
octobre1982 - mai 2023
Et le soleil, ivre de lumière,
Nous envahit ! L'illusion fut forte
Jusqu'à l'égarement de tous les sens !
натанил стенка данте Pосиy
octobre1982 - mai 2023
Je me sentis envahir par des lueurs de printemps
Mon fils Nathanaël venait de naître
J’étais alors dans le simple étonnement
Sans bouleversement ni effusion
Si ce n’était qu’un ravissement
De
moi-même, ma renaissance !
Le 18 mai 2023 à 14h24 Natanoucha a
cessé de vivre.
Le 18 mai 2023 à 14h24 Natanoucha a cessé de vivre. Depuis la veille, sa respiration se faisait par l’abdomen avec des soubresauts qui remontaient jusqu’au cou. De la nuit du 17 à aujourd’hui ils ne cessèrent pas.
Avant le repas du midi, il y eut une légère accalmie accompagnée de petits gémissements. Il prit sa boisson comme à l’habitude et sembla se détendre.
Nous avons regagné la salle et pris un plat peu garni. Quelques temps s’écoulèrent et Michèle
retourna dans la chambre.
J’entendis un cri vif . Je me précipitais et je la vis en larmes
et avec une respiration étouffée devant Nathanaël les yeux clos sur son siège.
Il venait de mourir.
Il eut la certitude de l'enfant
Quand il le découvrit enfoui
Les yeux clos le front froissé
De sa mère endormie.
Никто не забыт, ничто не забыто!
Personne n’est oublié,
Rien n’est oublié !
Nathanaël . " A tes Noces" ! (version définitive)
J’irai par un matin froid
Un paysage de brume blanche
Sur des toits sommeillants
J’irai d’un pas allègre
Par des villages silencieux
Ceints de lueurs fluides
Et des forêts secrètes
Jusqu’aux portes lumineuses
Ouvertes aux regards joyeux
Où se jouent des facéties ravies
De jeunes filles étonnées
J’irai dans ma certitude nue
Sans sagesse abusée
D’une fausse évidence
Au désir éveillé l’œil clair
J’irai à tes noces mon bel amour
Nous aurons aboli nos lucidités
Et leurs fausses lumières
J’irai au-delà des foules
J’irai à tes noces en ivresse
Jusqu’à l’égarement édifié
En tes hauteurs lointaines
Dans la saisie de ton souffle
J’irai à tes noces
Et jusqu’au bout de nous-mêmes
En métaphysique conscience
J’irai au bras de l’épousée
Au bord humide de tes lèvres
Où mes rêves se perdent sans issue
Paris le 1 juillet 2023
Ce peut-il que ce jour ébloui
Soit le jour de tes cendres !
22 mai 2023
Le 18 mai 2023 à 14h24 Natanoucha a
cessé de vivre.
Depuis la veille, sa respiration se faisait par l’abdomen avec des soubresauts qui remontaient jusqu’au cou. De la nuit du 17 à aujourd’hui ils ne cessèrent pas.
Avant le repas du midi, il y eut une légère accalmie accompagnée de petits gémissements. Il prit sa boisson comme à l’habitude et sembla se détendre.
Nous avons pris notre repas. Quelques temps s’écoulèrent et Michèle
retourna dans la chambre.
J’entendis quelques cris étouffés. Je me précipitais et je vis Michèle en
larmes devant Nathanaël sur son siège.
Il venait de mourir.
Nous irons tous deux
Jusqu’au ciel ou l’horizon
N’en finit plus de se noyer
Dans l’aménité océane.
Il était de tous les silences
A son regard un nuage lunaire
Et son sourire en lever de soleil
Il vivait l’aube sur les murs
Dans son séjour alité !
Juste un souffle sur des voiles
D’un rideau froissé.
Au regard des autres,
Mais il n'était d’aucun regard
Dont il eut senti la félicité !
Le soleil avait fait de ce jour un seuil lumineux
Bien que d’ordinaire il inondât de lueurs pâles
Les murs de grisaille et les regards égarés.
l'artiste vit et meurt et laisse d'immenses jardins !
художник живет и умирает и оставляет огромные сады !
Le réveil d’un jour nouveau
Un soupçon de soleil sur la table
Jusqu’à ses yeux en sommeil
Et la soudaine lumière de l’éveil
Ce fut ainsi en tous ces matins
Quand la vie se prenait à vivre
En certitude jusqu’au soir
Et dont le souffle s’étirait
Jusqu’à ravir le silence
Qu’il laissait en lecture
Avec le bout de ses doigts
St J. le 2 juillet 2023
Nous portons ta dignité au plus haut de notre conscience
Porte la nôtre au plus haut de ta magnificence !
N'ai-je jamais partagé l'idée avec Cocteau que la poésie était d'une haute élégance morale.
Avec et Pour Natanoucha, il n'en fut jamais autrement !
A partir du 18 juin 2023
Ce peut-il que ce jour ébloui
Soit le jour de tes cendres !
18 mai 2023.14h28
Et nous irons tous deux
Jusqu’au ciel ou l’horizon
N’en finit plus de se noyer
Dans l’aménité
océane !
Nathanaël Stenka Dante Rosiu
Que pourrions-nous dire
Plus que tu nous inspires
Et que pourrions-nous écrire
Plus que nous te pensons !
В Натанушу, Нашего Сына !
Что мы можем сказать
Больше, чем ты вдохновляешь нас
И что мы можем написать
Больше, чем мы думаем!
Bien que nous fussions en octobre
Je me sentis envahir par des lueurs de printemps
Mon fils Nathanaël venait de naître
J’étais alors dans le simple étonnement
Sans bouleversement ni effusion
Si ce ne fut qu’un ravissement
De
moi-même, ma renaissance !
OO
Nathanaël Stenka Dante Rosiu
Ce moment, quand le jour déclinait
Et que je voyais ses poings serrés,
Je les saisissais, les inondant d’une énergie naïve
Pour les faire main contre main.
Et quand je tenais ses doigts sur le clavier
Jusqu’au premier éclat sonore
j’ignorais encore
Qu’il puisse, de lui, tout espérer !
Mais l’oiseau, déjà, volait si haut
Que ses ailes graciles furent brulées!
OO
Nathanaël Stenka Dante Rosiu
Le réveil d’un jour nouveau
Un soupçon de soleil sur la table
Jusqu’à ses yeux en sommeil
Et la soudaine lumière de l’éveil
Ce fut ainsi en tous ces matins
Quand la vie se prenait à vivre
En certitude jusqu’au soir
Et dont le souffle s’étirait
Jusqu’à ravir le silence
Qu’il laissait en lecture
Avec le bout de ses doigts !
OO
Nathanaël Stenka Dante Rosiu
Il était de tous les silences
A son regard en nuage de lune
Et son sourire en lever de soleil
Il vivait l’aube sur les murs
Dans un séjour alité !
Juste un souffle sur des voiles
D’un rideau froissé.
Au regard des autres,
Mais il n’était d’aucuns regards
Dont il n’eut senti la félicité !
OO
Nathanaël Stenka Dante Rosiu
Le mur était d’un rouge saillant
Porté par un papier fatigué
Et dont l’usure n’avait rien altéré
Des instants photographiques
Une vitalité sans cesse réanimée.
Les yeux n’en finissaient pas avec le temps
Où des saisons de vie se réinventaient
Jusqu’à offrir des certitudes
De fleurs fanées !
OO
Nathanaël Stenka Dante Rosiu
Le calme d’un souffle si discret
Rien qui ne puisse troubler le sommeil
Si ce n’est le vol léger d’une respiration
Sur le seuil de la nuit
Dont nous espérions la constance !
O
Ce peut-il que ce jour ébloui
Soit le jour de tes cendres !
Может ли этот день быть ослеплен
Будь днём своего праха!
18 mai 2023.14h28
Et nous irons tous deux
Jusqu’au ciel ou l’horizon
N’en finit plus de se noyer
Dans l’aménité
océane !
И мы оба пойдем
К небу или к горизонту
Не переставать тонуть
В океанской атмосфере!
Nathanaël Stenka Dante Rosiu
Bien que nous fussions en octobre
Je me sentis envahir par des lueurs de printemps
Mon fils Nathanaël venait de naître
J’étais alors dans le simple étonnement
Sans bouleversement ni effusion
Si ce n’était qu’un ravissement
De
moi-même, ma renaissance !
OO
Nathanaël Stenka Dante Rosiu
Ce moment, quand le jour déclinait
Et que je voyais ses poings serrés,
Je les saisissais, les inondant d’une énergie naïve
Pour les faire main contre main.
Et quand je tenais ses doigts sur le clavier
Jusqu’au premier éclat sonore
j’ignorais encore
Qu’il puisse, de lui, tout espérer !
Mais l’oiseau, déjà, volait si haut
Que ses ailes graciles furent brulées!
OO
Nathanaël Stenka Dante Rosiu
Le réveil d’un jour nouveau
Un soupçon de soleil sur la table
Jusqu’à ses yeux en sommeil
Et la soudaine lumière de l’éveil
Ce fut ainsi en tous ces matins
Quand la vie se prenait à vivre
En certitude jusqu’au soir
Et dont le souffle s’étirait
Jusqu’à ravir le silence
Qu’il laissait en lecture
Avec le bout de ses doigts !
OO
Nathanaël Stenka Dante Rosiu
Il était de tous les silences
A son regard en nuage de lune
Et son sourire en lever de soleil
Il vivait l’aube sur les murs
Dans un silence alité !
Juste un souffle sur des voiles
D’un rideau froissé.
Au regard des autres,
Mais il n’était d’aucuns regards
Dont il n’eut senti la félicité !
OO
Nathanaël Stenka Dante Rosiu
Le mur était d’un rouge saillant
Porté par un papier fatigué
Et dont l’usure n’avait rien altéré
Des instants photographiques
Une vitalité sans cesse réanimée.
Les yeux n’en finissaient pas avec le temps
Où des saisons de vie se réinventaient
Jusqu’à offrir des certitudes
De fleurs fanées !
OO
Nathanaël Stenka Dante Rosiu
Le calme d’un souffle si discret
Rien qui ne puisse troubler le sommeil
Si ce n’est le vol léger d’une respiration
Sur le seuil de la nuit
Dont nous espérions la constance
Hors le temps, hors sa durée!
O
Texte retrouvé du 10 juin 2011
La nuit s'est annoncée à l'orée
D'un songe, déjà égaré, si peu vécu,
Si mal vécu, qu'à fuir le sommeil,
Nous fuîmes ce qui nous ressemble,
Semblance de ce que nous sommes,
Par une aube tant désirée,
Lumière à la lumière consentie
De nos fébrilités amoureuses.
De nous, le temps, si peu, en mesure
Incomparable, hors l'éternité
Source d'une féminine controverse,
Parfois offrande, parfois linceul
Rien qui ne soit donné, hors l'ombre
D'un sourire au regard sensible,
Abandonnée sur des lits de servitude.
Qu'avions nous perdu sans retour,
La vérité nuitamment épuisée,
L'amour d'un autre rivage,
Une nouvelle apparence
De ce que nous sommes au jour premier.
Nos vies n'ont-elles jamais existé,
Ou ne sont-elles, que pour avoir été
Jusqu'à l'illusion d'un baiser volé
Sur des yeux endormis.
L'espoir lumineux qui nous fait être
Alors que de nous rien n'a été et ne sera
La nuit s'est annoncée à l'orée
D'un songe, promesse figurée
De tous les possibles,
Notre antique et nouveau devenir !
O
Y-aurait-il eu un langage que nous n'aurions jamais vu ni entendu et qui fut à chaque instant de vie cérébrale noyé dans de véritables apparences dont nous ne pouvions tout savoir ?
O
Plus que le trouble, l'incompréhension !
O
Ce peut-il que ce jour ébloui
Soit le jour de tes cendres !
18 mai 2023.14h28
Et nous irons tous deux
Jusqu’au ciel ou l’horizon
N’en finit plus de se noyer
Dans l’aménité
océane !
Nathanaël Stenka Dante Rosiu
Bien que nous fussions en octobre
Je me sentis envahir par des lueurs de printemps
Mon fils Nathanaël venait de naître
J’étais alors dans le simple étonnement
Sans bouleversement ni effusion
Si ce n’était qu’un ravissement
De
moi-même, ma renaissance !
OO
Nathanaël Stenka Dante Rosiu
Ce moment, quand le jour déclinait
Et que je voyais ses poings serrés,
Je les saisissais, les inondant d’une énergie naïve
Pour les faire main contre main.
Et quand je tenais ses doigts sur le clavier
Jusqu’au premier éclat sonore
j’ignorais encore
Qu’il puisse, de lui, tout espérer !
Mais l’oiseau, déjà, volait si haut
Que ses ailes graciles furent brulées!
OO
Nathanaël Stenka Dante Rosiu
Le réveil d’un jour nouveau
Un soupçon de soleil sur la table
Jusqu’à ses yeux en sommeil
Et la soudaine lumière de l’éveil
Ce fut ainsi en tous ces matins
Quand la vie se prenait à vivre
En certitude jusqu’au soir
Et dont le souffle s’étirait
Jusqu’à ravir le silence
Qu’il laissait en lecture
Avec le bout de ses doigts !
OO
Nathanaël Stenka Dante Rosiu
Il était de tous les silences
A son regard en nuage de lune
Et son sourire en lever de soleil
Il vivait l’aube sur les murs
Dans un silence alité !
Juste un souffle sur des voiles
D’un rideau froissé.
Au regard des autres,
Mais il n’était d’aucuns regards
Dont il n’eut senti la félicité !
OO
Nathanaël Stenka Dante Rosiu
Le mur était d’un rouge saillant
Porté par un papier fatigué
Et dont l’usure n’avait rien altéré
Des instants photographiques
Une vitalité sans cesse réanimée.
Les yeux n’en finissaient pas avec le temps
Où des saisons de vie se réinventaient
Jusqu’à offrir des certitudes
De fleurs fanées !
OO
Nathanaël Stenka Dante Rosiu
Le calme d’un souffle si discret
Rien qui ne puisse troubler le sommeil
Si ce n’est le vol léger d’une respiration
Sur le seuil de la nuit
Dont nous espérions la constance !
O
Texte retrouvé du 10 juin 2011
La nuit s'est annoncée à l'orée
D'un songe, déjà égaré, si peu vécu,
Si mal vécu, qu'à fuir le sommeil,
Nous fuîmes ce qui nous ressemblait,
Semblance de ce que nous fûmes,
Par une aube tant désirée,
Lumière à la lumière consentie
De nos fébrilités amoureuses.
De nous, le temps, si peu, en mesure
Incomparable, hors l'éternité
Source d'une féminine controverse,
Parfois offrande, parfois linceul
Rien qui ne fut donné hors l'ombre
D'un sourire au regard sensible,
Abandonnée sur des lits de servitude.
Qu'avions nous perdu sans retour,
La vérité nuitamment épuisée,
L'amour d'un autre rivage,
Une nouvelle apparence
De ce que nous fûmes au jour premier.
Nos vies n'ont-elles jamais existé,
Ou ne sont-elles, que pour avoir été
Jusqu'à l'illusion d'un baiser volé
Sur des yeux endormis.
L'espoir lumineux qui nous fit être
Alors que de nous rien n'a été et ne sera
La nuit s'est annoncée à l'orée
D'un songe, promesse figurée
De tous les possibles,
Notre antique et nouveau devenir !
Y-aurait-il eu un langage que nous n'aurions jamais perçu ni entendu et
qui fut à chaque instant de vie cérébrale noyé dans de véritables
apparences que nous ne pouvions imaginer ?
Plus que le trouble l'incompréhension !
Le réveil d’un jour nouveau
Un soupçon de soleil sur la table
Jusqu’à ses yeux fermés
Et la soudaine lumière de l’éveil
Ce fut ainsi en tous ces matins
Quand la vie se prenait à vivre
En certitude jusqu’au soir
Et dont le souffle s’étirait
Jusqu’à ravir le silence
Qu’il laissait en lecture
Avec le bout de ses doigts
St J. le 2 juillet 2023
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