vendredi 13 novembre 2015

De l'opportunisme à l'imposture. 1ere partie

      




 "La fatuité est à la vacuité ce que l'opportunisme est à l'imposture". 

                                                             Aphorisme 81 m.o.r              

    

 "Le faux a une telle odeur de vrai qu'il est positivement et objectivement faux. Le vrai ne peut rien contre le faux qui se prétend aussi vrai que le faux est faux.
En très clair le faux est encombrant mais le vrai plus encore." 

                                                                   Aphorisme 114 m.o.r


"Dites-moi votre maître pour que je comprenne ce que vous allez dire !"

                                                                                       Aphorisme 138                                                                 

 

 

Lettre aux  réalisateurs des séries "Apocalypse" dont celles sur Staline et non pas Truman comme annoncé par un tiers sur lequel je resterai discret.

 

 

Madame, Monsieur, 

 

Il m’a fallu m’instruire de votre ouvrage sur la 2eme guerre mondiale en format DVD  pour aborder votre dernière livraison en format ordinateur sur Staline, sur laquelle je vous avoue mon effarement. Vous vous êtes égarés dans un puits de sottises et de contre-vérités peu solubles, qui ne peuvent convenir, de façon irréprochable, à ceux, à qui vous vous adressez et que vous ne pouvez, décemment,  déconsidérer. Mais est-ce votre souci ?
J’ai rejeté la télévision depuis 1986, c’est dire la fraîcheur de ma pensée que j'aère deux fois par semaine et la disponibilité de ma réflexion  dont je n'ignore pas les maladresses que je refuse de corriger.
Vos séries « Apocalypse », commercialement, sont du meilleur effet et de la meilleure allure mais, singulièrement, elles s'affichent avec les standards du même type,  surfaits, complaisamment réactualisés, et qui sont parmi d’autres à l’apogée flamboyante d’un anti-soviétisme endogène de caractère psychotique. Le nec plus ultra et le plus consternant est à chercher outre atlantique où, par vagues successives et coordonnées, les stupidités se revendiquent en concurrence avec la bêtise pour finir, de Hollywood au Pentagone et autres épiceries, en des guerres idéologiques aliénantes et destructrices que les frères Marx eux-mêmes auraient pu désavouer. La plus grande machine à gérer et à substituer la vérité par le mensonge de l’histoire humaine y a son siège, ses officines et ses personnels.  La France, nous y vivons, n'est pas en reste. C'est une annexe de bon rendement en service continu et compétence reconnue. En exemple, le dernier Express qui donne dans l'anthologie pentagonienne en reproduisant un portrait freudien de Monsieur Poutine à consommer au petit déjeuner et dont je ne sais si c'est avant ou après sa diphtérie.    
La propagande est depuis ses origines funestes, mafieuse crétine et criminogène. Elle exprime remarquablement l’esprit des pouvoirs dont les différences idéologiques sont à chercher aux States, incontournables et déjà cités, à l'aune  des sodas.  L'UE est du même tonneau mais pas de la même liqueur. Aujourd’hui Monsieur Obama est à la manœuvre. Son pays est en crise avec ses démons et ses névroses.  Ultra militarisé et miné par la finance, il est sans perspective sociale et civilisatrice actives.  Hors l’artifice qui masque un développement perverti,  une société parmi les plus dures et les plus inégalitaires, une gouvernance corporatiste et belliciste,   vous découvrez le visage le plus menaçant de l'humanité avec le système répressif le plus obscure et le plus abouti de la planète.  
  
Le prosélytisme dans lequel vous baignez est une bonne affaire, et permettez-moi,  un bon filon comme la dissidence, généralement vénale, pour beaucoup d'intéressés.  Tout cela est d'un rapport appréciable qui se joue de la probité et d’une certaine éthique dont les bourgeoisies se réclament en parfaite ignorance. Ce 'bon rapport' passe invariablement par les « human rights » qui pourraient être une marque de sous-vêtements masculins si ce n’était, en porte-drapeau, la raison édifiante des massacres exportés sous prétexte d'assainissement économique et politique en convertibilité  hégémonique.
Je ne suis pas en veine pour apprécier, dans le style Figaro, Libération, le Monde et autres du même saucier, la quintessence de vos travaux dont j’ai eu un inventaire édifiant. Je comprends que vous fussiez attirés par le serial killer en évoquant, documents rares à l’appui, la vie extravertie et boutonneuse du bourreau du Kremlin,  j’ai nommé Joseph Vissarionovitch Djougachvili dit Joseph Staline, comme  Marion Michael Morisson dit John Wayne. 
En ces temps d’hystéries collectives et de furies guerrières, la Libye, l'Irak, l'Ukraine, la Syrie, le Yémen, le Mali, la Côte d'Ivoire etc... et demain l'Europe, vous ne pouviez pas mieux choisir. Votre pertinence m’éblouit et vos commanditaires peuvent être satisfaits. Ce qui me fâche cependant, c'est le diffuseur Antenne 2 qui manque à ses engagements de service public, à son indépendance et à sa déontologie. Où allons-nous, d'autant que la direction de France Télévision se "macronise" !

Avant de me saisir, avec courtoisie de votre travail 'd'experts' sur le camarade Joseph, je me permets, en prélude, quelques remarques et  interventions certainement désagréables mais nécessaires sur la 2eme G.M. En premier lieu j'ai cru que votre ami Henri de Turenne avait repris du service. Il n'en fut rien mais le parfum demeure.      
Le commentaire et le montage en adéquation, les vôtres, suivent  un itinéraire outrageusement convenu et engagé, comme ses prédécesseurs,  dans  un révisionnisme larvé dont tout "Homme Honnête" s'étonne et refuse.  On ne jongle avec le subjectif, la substitution et l’omission, même pour complaire à un cahier des charges de type CIA ou autre  boutique. On ne joue pas avec les mots qui détournent les images et les manipulent afin de leur faire dire autre chose que ce qu'elles disent. Très banalement, on ne triche pas ! On se mouche tout au plus !
L’Histoire se convoque, s'explore,  s'analyse, s'authentifie, se compare même , mais ne se révise pas à convenance pour satisfaire quelque manie de basse politique et quelques mauvais commerces aux conséquences insoupçonnables. Elle est absolue dans les  faits qui se recensent et s'analysent avec toute l'énergie de l'objectivité scientifique nécessaire, même si elle dérange.  Ici la liberté d'expression toute relative n'est pas en cause, mais celle de l'instrumentalisation est totalement engagée, et nul n'est neutre devant un matériau si ouvertement offert au viol. Le fait d'être, en qualité et aptitude, historien, n'est en rien une garantie proprement professionnelle, ni l'assurance d'une probité morale inaliénable. Voyez où en est le révisionnisme avec ses prébendes sordides. Aujourd’hui les choses vont très vite, nombre d'individus conscients, contre toute adversité, s'informent au mieux et cherchent à comprendre ce que vous balayez ou ce qu'on vous demande d'aspirer. Vos conceptions tiennent de l'obsession et autre déviation qui semblent vous définir et vous orienter. Point n'est besoin d'examen approfondi tant votre travail est remarquable d'indices. La passivité et la paresse du public s'érodent, et vous êtes déjà une arrière garde avec votre suite de collaborateurs édifiants,  capables de tous les détournements mais aussi de tous les retournements. Le travail est long pour rendre le ciel clair.


Vous n'ignorez pas les trahisons criminelles des gouvernements occidentaux au lendemain du traité de Versailles lequel fut le prologue des monstruosités à venir, et qui jeta l’Europe et les Etats Unis, comme à leur habitude, dans une nouvelle guerre afin d'anéantir dans l'oeuf la Révolution d’Octobre. Le pivot de cette croisade fut d’arrêter l’évolution d’une révolution politique et sociale très liée à celle de 93 en France. Elle fut assiégée et combattue jusqu'à la barbarie, mais évolua très activement sous l’œil défait et toujours malveillant des chancelleries occidentales. Il y eut la "dékoulakisation", la collectivisation forcée et les stratégies financières européennes et américaines sournoises de déstabilisation qui tirèrent profit des terribles famines de 1932 et pour lesquelles leur responsabilité, innocente, fut engagée autant que celle des autorités soviétiques harcelées par des sanctions mortifères. Cela ne vous rappelle rien ?  
Par votre commentaire, vous vous mettez en  scène de manière très ambigüe, en utilisant les documents que vous situez ou ne situez pas suivant les  opportunités. De plus vous ne pouvez-vous soustraire d'un complexe émotionnel qui de près ou de loin vous abuse. 
Que faut-il dire, et que vous ne dites pas, de ce qui a suivi les élections allemandes de 1933 qui ont soulagé, jusqu'à l'inconscience, l’Occident, lequel a traité très naturellement et très activement avec sa progéniture nauséeuse hitlerienne. Les pays occidentaux portent la responsabilité écrasante du développement du nazisme avec lequel les pays baltes en passant par la Pologne et la Grande Bretagne ont négocié en abondance des pactes et autres traités avec certitude et prétention. Le tout copieusement financé. Ne trouvez-vous pas singulier mon propos ? Je pourrais écrire sur l'E.I. et Daech  dans les mêmes termes en appelant à la barre leurs financiers habillés à New-York chez Burton avec sa clientèle israelo-saoudienne entre autres.   
Le concept de la marche vers l’est (Drang nach Osten) était dans l'air. Maxime Litvinov - un homme pour la postérité - proposa une politique de sécurité collective qui amusa les bouffons Daladier et Chamberlain - assassins par procuration - et qui initièrent des projets inavouables. Vous ne dites rien qui puisse gêner vos adaptations et qui pourrait signifier le retour à une vérité trop occultée. Je vous rappelle que les historiens ne sont ni juges ni moralistes. Je ne suis pas historien, ce qui libère une force évidente dans mon langage. L'impéritie et la lâcheté de ces deux hommes, à leur comble, ont signifié l'invasion et l'extermination à venir et affranchi le complexe de la grande Pologne initié  par Pilsudski qui se voyait les deux pieds dans l'eau, l’un dans la Baltique et l’autre dans la mer Noire. Churchill, avec délicatesse, nommait le pays d'origine des Brzinski la Hyène de l’Europe. Elle s’engagea jusqu'à l'absurde dans le piège hitlérien qui la repoussa comme alliée, et en fit ce que nous savons.     Juste retour des choses, l’Union Soviétique l’imposa en légitimité comme un état de droit.  Je ne m'attarderai pas sur l’actuelle Pologne, rétablie dans ses fantasmes haineux,  et sa russophobie retrouvée.
Je ne peux ne pas évoquer l’impasse par omission que vous fîtes sur le complot à quatre - les Soviétiques étant exclus - et ses lourdes conséquences. La grande victime fut la Tchécoslovaquie qui fut dépouillée de tout par les pays limitrophes et par Londres qui céda ses réserves d'or à Berlin, donnant dans l'ignoble et l'infâme. Les renoncements franco-britanniques s'avouaient comme une stratégie et aussi un leurre dont l'invasion de l'Union Soviétique était l'enjeu. Staline, en connaissance de cause, s'engagea dans un traité et non un pacte, tendancieusement annoncé, de non agression, de toute évidence contre nature, que vous osez appeler "alliance", mot vicieux et mensonger. Et ce d'autant plus, je le redis qu'il n'y eut jamais de pacte mais un traité. Mais vous fûtes trop tentés par la manipulation et la réduction ordinaires en distribuant à dessein les enchainements en termes très spécieux.  La moindre réflexion, voire analyse, vous aurait contraints à reconnaître ce qui, à aucun prix, ne devait et ne doit encore l’être et qui conduisait ultimement à des mesures de sauvegarde, mot faible, avec une contrepartie que la propagande de l'époque a rendu objectivement illisible, et que je demande à connaitre avec la plus grande exactitude concernant tout particulièrement les personnes. Pour cela comme pour le reste, vous n'avez pas échappé à la stupidité d’une rhétorique usée et usante qui colle à la peau mais qui donne quelques émotions.  


Jusqu’à la bataille de Stalingrad, les alliés ont anticipé, à mots couverts, la défaite de l’Armée Rouge qui sous l’effet de la "terreur stalinienne" se ressaisit comme dans le film de monsieur Annaud, produit lourdement soviétophobe parmi d’autres et de type westerno-leonien.  Cette victoire de soldats sortis des goulags et autres geôles, affamés, hébétés et endoctrinés avec à la bouche le nom de leur maître. Je vous épargne la duplicité de l’aide anglo-américaine en prêt-bail dont l'efficacité fut des plus relatives. Les affaires n'ont jamais cessé d'être les affaires. 
Que ne dites-vous du 2eme front et ses tergiversations, des bombardements outranciers des villes normandes, et les déversements  expérimentaux de napalm sur Royan ? (1) Que ne dites-vous de l'inavouable AMGOT et tout autant du maintien de l'ambassade américaine à Vichy jusqu'en 1943. Revirement.   Ces omissions, du fait de vos compétences,  sont tout simplement de la supercherie et de l'escroquerie historiques. Trop, c'est trop.  Par ailleurs il n'y eut jamais de tentative de pourparlers entre soviétiques et nazis, à l’exception toutefois des conditions de cesser le feu qui étaient la capitulation sans condition. On peut opposer, avec preuves abondantes à l’appui, les attitudes équivoques des alliés, toujours soucieux de faire d'une pierre deux coups. Vous maniez l'emphase avec cette sempiternelle musique de Miller, en citant Saint-Exupéry, le naïf. Que n’avez-vous utilisé pour les générations "télémaniées" le 3D, cela fait plus choc et ça rapproche de Paris Match.


Je mets un terme à cet inventaire de bric et de broc lassant, tant les contre vérités, les parti-pris, les idées pré-conçues et fondamentalement le déni d’historicité sont votre commerce.  L'espace des complaisances est largement dépassé par une volonté de rejet et de rajout tant par le verbe poussif que par l'image abusée. J'exclus la musique, trop Zimmerienne mais servant le pathétisme plat du commentateur.  
Autre remarque - déjà en surcharge - sur le débarquement des armées américaines, anglaises et par un effet grossissant de l’armée française. Un commando de 177 hommes menés par le commandant Kieffer, jetés sur les plages avant d’être de nouveau en « allied occupied zone » en substitution de la « Deutsch Besatzungzone ». De Gaulle, humilié, fut débarqué quelques jours plus tard et resta discret quant à ses rancoeurs.  Il se tut et vous plus encore. Quant à la libération pleinement parisienne, la "tragi-comédie" fut amèrement consommée. Vous ne faites que donner dans l'imagerie et le lieu commun. Une moindre vérité hors champ et vos films finissaient au pilon.
Vous n’ignorez pas que les survivants de cette troupe, très symbolique, n’ont pas été invités aux dernières commémorations en Normandie. La France de Monsieur Hollande fut aussi oublieuse que celle de Monsieur Sarkozy qui a, sans honte, remis notre pays dans le pacte atlantique qui fut lors de sa création le refuge très officiel d'anciens officiers nazis, bourreaux et criminels notoires.     
Nous sommes passés d'une ineptie à une autre, d'une abjection à une autre.
Je précise, fait peu glorieux mais le cinéma aux armées hollywoodien est là, que le front Ouest normand ne fut couvert que par 27 divisions allemandes très faiblement combattives, j’insiste sur l’adverbe, à l’opposé des 260 divisions du front Est, fanatisées et jusqu’au boutistes et dont vous ne dites pas un mot, pas même une allusion. Ignorance inadmissible ou discrimination outrageuse ? La victoire des forces soviétiques ne fut pas seulement militaire, elle fut tout autant intellectuelle. 
Ce n’est pas deux poids deux mesures, c’est l’absurde opposé au monstrueux. Mais la guerre ne pouvait être américaine, par propagande, qu’à partir de 44 dans les ruines d’une Europe ravagée. Cela ressemble au scénario de la 1ere G.M. en 1917 quand le sergent York  put se distinguer. Assurément la guerre fut très avantageuse pour les USA et à moindre frais humains, tous fronts associés. Quant aux dividendes et autres profits, le ramassage se fit à grande échelle et sans état d’âme. Il anticipait la partition du monde entre le bien et le mal, entre Bing Grosby et Lyubov Orlova, pour complaire à Madame Sviétlana Alexievitch du mentorat Soros et conseillère apparemment très émérite.
Vous êtes sur deux registres du fait d'une surenchère abusive, à la fois maladroite et perverse. Nous sommes dans l'édifiant pour les uns, dans le terrifiant pour les autres. Cela est peu convenable et peu sérieux. Les contre-vérités ont la largeur des trappes que vous ouvrez. Que n’avez-vous évoqué les bons projets du sieur Churchill au mieux de sa forme et jamais à court d’idées anti-soviétiques. N’a-t-il jamais proposé, en termes intelligibles, de raser Moscou, Léningrad et autres villes Russes, comme ont été rasées Hambourg, Dresde, Tokyo et, comble de l’horreur, Nagasaki et Hiroshima qui furent tout simplement un avertissement pour Moscou et un essai grandeur nature sur 250.000 victimes pour satisfaire les promoteurs et autres investisseurs. Le mot assassin est ici inconvenant. 
Ce n'est pas Staline et Hitler qu'il faut, pernicieusement, comparer, mais Roosvelt-Truman et Hitler minés par le même complexe de la super puissance et de l'hégémonie.
Attendons les déclassifications honnêtes et responsables, sans grande illusion, des archives britanniques et américaines pour retrouver le scénario de « Unthinkable operation » qui ne sera jamais produit par la Rank Organisation, aujourd’hui défunte, ni par la Warner toujours en crise. De même, pour ne pas froisser la noble image de D. Eisenhower, vous n'avez rien mentionné qui fut désobligeant, qu'il s'agisse du débarquement lui-même que des mesures qu'il a prises au sujet des prisonniers allemands pour lesquels il a établi, en pleine nature, des zones d'internement et de famine. Les découvertes sont accablantes et la vérité, toujours elle,  gênante. Par contre vos affirmations - texte et images - appuyées sur ceux qui ne revinrent jamais des camps soviétiques, pour justes qu'elles soient, sont comme tout le reste de vos propos lourdes de connotations partiales. (1)

      Autre observation amusée. Il me semble que les tankistes soviétiques ne changeaient pas leurs vitesses au marteau, mais à la poêle à frire. Plus grave,  le double jeu des britanniques qui semble un caprice "churchilien" a failli coûter la victoire à l'Armée Rouge à Koursk.  Vous  dites  cela  avec  ironie  et  désinvolture. C'est toute une réalité dramatique qui surgit et que vous esquivez.    
Pour le reste, je déplore toujours cette colorisation aussi fade que contre nature et ce commentaire atonal, minimal et péniblement orienté, bien qu'appliqué, de ce charmant Kassovitz fils. Qu'allait-il faire dans cette galère ?

Et maintenant, après le plat de consistance, voici celui de résistance, j'ai nommé Joseph Staline. Le plus grand en presque tout ! Suivi pour enfoncer les clous, notre Ami Vladimir Poutine, objet de toutes les bienveillances journalistiques écrites et parlées. Ce type d'émissions en drapeau flamboyant de la misère télévisuelle est le sceau nouveau d'une direction qui revendique plus que jamais l'audimat et la rentabilité.  ll y a tout à craindre de la gouvernance de Madame Ernotte dont certains  apprécient le profil très approprié et  l'allégeance convenue. 
Je sais gré à Madame Lacroix-Riz d'avoir replacé, comme il se doit,  la complexité de la personnalité de Staline et d'avoir recadré nombre de vérités que vous occultez totalement au profit d'un "tripatouillage" qui a cessé d'être équivoque.  
Que vous êtes désolants !

Je ne saurais clore sans vous rappeler que les forces alliées n'ont pas chercher à faire rempart à l'Armée Rouge qui était déjà l'arme au pied pour les attendre sur les berges de l'Oder. Elle était en puissance pour bouleverser toutes les données stratégiques qui restèrent ce qu'elles furent. Vous semblez dans l'ignorance du comportement des Soviétiques et de leurs moyens, à l'opposé de celui des alliés dont le scepticisme virulent et les mesquineries suspicieuses ne finirent jamais d'être complotistes. Sviéta. aurait pu être de "bons conseils". Surprenant !

Une grande question demeure concernant ce que j'appelle une collusion des "esprits et des intellectualités", dont je ne discuterai pas la nature et l'envergure, qui versent, très allégrement, dans la lecture, relecture et "surlecture" et par cela dans le questionnement autorisé, pour, O! surprise, identifier avant Reagan,  le diable. 
Le diable qui parle du diable.  Que diable! 
Je n'attends aucune réponse, tant je subodore la bonne foi et la bonne conscience en défense active. Tant de monde et une pertinence si faible !  Et le négoce et le bizness   dans tout cela. Ceci pourrait expliquer bien des choses sans préluder à une absolution.
Il n'y a aucune législation pour protéger l'Histoire, puisqu'il s'agit d'elle. Le complexe éducatif, sans cesse révisé, l'a réduite de façon irresponsable et partisane  et nombre de dilettantes et autres fumistes se saisissent de cette faillite. C'est plus qu'un démantèlement caractérisé condamnable, c'est une atteinte en profondeur à l'identité  de notre Peuple et de notre Pays.

Je me félicite d'être en amitié et en respect avec les forces humaines et vives des Etats-Unis et dont les aspirations sociales et civilisationnelles ignorées voire combattues, me laissent espérer de grands changements. Quant à l'Union Soviétique et à la Fédération de Russie, je sais de tout mon Etre ce que Nous leur devons d'inaliénable. J'ai toujours dans les yeux le défilé du Peuple de Moscou innombrable et digne et ces photos d'hier humblement portées, lors des commémorations de la Victoire en l'absence pitoyable et misérable des bibelots occidentaux. Je plains ce que nous sommes et ce que nous devenons et le pire est en marche.  A moins que... 

 

                                Madame, Monsieur, je regrette que votre engagement ne fut  pas honnêtement à la hauteur des évènements les plus monstrueux et les plus tragiques que l'Humanité ait jamais connus et que vous évoquez. Je ne peux hélas, exprimer à votre endroit que déception et amertume.  

                                    Que ne pouvez-vous revoir votre copie.

                                                                                                michel-orel rosiu

 "Le propre de la propagande n'est-il pas de rendre plausible ce qui est vraisemblable et de rendre possible ce qui est envisageable ?
Et dans tous les cas de figures, de prétendre que les toilettes sont un salon de thé" ?
                                           Aphorisme de circonstance m.o.r


   

(1) Eisenhower et les atrocités cachées NYT 24 février 1991
      Prisonniers de guerre allemands en URSS Wikipedia avec prudence
      `
        Vie et mort des prisonniers de guerre allemands en URSS Russia beyond 13 septembre 1922







(2) je ne fais qu'évoquer le 2eme front atlantique et non le 2eme front pacifique ouvert par l'Armée Rouge en Manchourie contre la plus grande armée impériale japonaise, l'armée Quandong.  Il semble que les accords soviéto-américains aient porté sur l'invasion jusqu'à l'île d'Okkaido mais tout s'arrêta aux Kouriles. Quant à l'occupation du Japon, le dédit de Truman régla la question. L'escadre noire de Perry du fond des eaux put être satisfaite. En ce qui vous concerne, c'est un remarquable oubli. Quant à moi je revendique l'indulgence de l'âge.
   
    





























 











 

 

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