samedi 5 décembre 2015

Ceux du Nord et ceux du Sud.


"Les uns écrivent dans l'urgence et la nécessité, les autres pour le plaisir et le métier. Les premiers sont stupidement ignorés quant aux seconds les autoroutes de l'édition sont largement ouvertes."
                                                                                            Aphorisme 17

 


 Ce texte en hommage à toutes les victimes  de la misère et de la détresse humaines qui enfantent le terrorisme et que seuls le progrès politique et la justice sociale les plus affirmés et les plus constants peuvent définitivement éradiquer.
  La distinction en Occident entre victimes africaines et victimes européennes fonctionne honteusement de façon ségrégative. Nous allons vers le fond.

Pour Ceux qui étaient ailleurs, les "zélites"

Ce jour là dans le hall du théâtre il y avait foule 
Pour une grande messe du "Métal" au Bataclan
Vous n'y étiez pas pour ne rien perdre de votre autorité
Vous êtes d'un autre genre qui ignore ces bruits
Je  savais hors ces lieux ce que vous êtes d'apparence
Pour ne pas paraître dans vos réalités
Semblables à ceux qui vous ont précédés
Hautains en décision et suffisants en pouvoir
Une arrogance calculée et des mots ostentatoires
Vous laissez  aux plébéiens ces spectacles de masse
Ce jour là les affidés branchés du vendredi soir
Se pressaient pour occuper les premières loges
D'un récital le leur pensaient-ils pour l'avoir payé
Et d'avoir poussé des épaules pour entrer
Etre en place là plus qu'ailleurs pour écouter
Mais vous n'y étiez pas pour ne rien perdre de  votre honorabilité
Ni personne de votre entourage si prompt
Au faire valoir d'une démagogie à prix coûtant
Les personnes publiques en public ne se compromettent pas
Mais laissent  une garde habituelle bon enfant
Le sourire fatigué et le mot évasif et attendant la relève
La salle n'en pouvait plus de son monde juvénile
Et puis inexplicable incontrôlable un dérapage
Une fusillade de partout d'un autre temps une autre guerre
Là bas mais pas ici celle qui se joue des femmes et des enfants
Là bas mais pas ici où la mort se mélange au sable au vent
Là bas mais pas ici l’innocence ne comprend jamais
Quelle guerre là bas mais pas ici
Quelle tuerie là bas mais pas ici
Là bas vous savez bien Mesdames et Messieurs
Pour en parler en mi teinte à vos pensives réunions
Vous arrogeant le droit simple et inaliénable
De disposer de la vie des autres par convenance
Euphémisme pour la plus infâme hypocrisie
Comme vous avez disposé du peuple du Bataclan
En armant la désespérance de la pire engeance la haine.


La haine et la peur que Nous les Peuples vaincrons

La manifestation aux Invalides fut un affront plus 
qu'un hommage.                                                                                               m.o.r


                                                                                          

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