samedi 5 décembre 2015

Le code DSCH


     "Dmitri, heureusement qu'il y a ta musique ! " 
                                                                                                           m.o.r

   Depuis "le sabordage" de l'Union Soviétique, qui fut l'une des plus grandes tragédies de la fin du XXeme siècle, la planète est plongée dans les plus grandes incertitudes. Il a fallu la renaissance logique et puissamment volontariste de la Fédération de Russie pour freiner la folie meurtrière qui s'est emparée des impérialistes de toute espèceTous mes voeux l'accompagnent  pour qu'elle aille plus loin   afin d'ouvrir de nouvelles voies et de nouvelles espérances pour l'Humanité.  Il fut un temps la personnalité de Chostakovitch jugée très emblématique a été jusqu'à l'hystérie manipulée voire instrumentalisée. Le soviétophobe breveté d'hier de type Radio France est devenu par extension le russophobe de type AFP et RFI qui  se décline entre ce qu'il fut et ce qu'on lui demande d'être. 
J'ai le souvenir de nombreux animateurs radio et autres qui brutalisaient le nom du compositeur et présentaient uniquement les première et cinquième symphonie avec son leitmotiv récupéré par et pour  la publicité. Chostakovitch n'avait pas très bonne presse et les critiques se fondaient dans un pathos grotesque et pitoyable. Ces gens là n'ont guère changé mais ils se sont adaptés.  
Aujourd'hui, par une curieuse alchimie des politiques culturelles occidentales, les  compositions de DSCH sont de toutes les programmations en abondance  des concerts et radiophoniques. Les orchestres de la planète se risquent dans des intégrales et les quatuors rivalisent de talent. Mon fils Ian-Elfinn est un bel interprète des deux concertos pour violoncelle et moi-même pour la radio de province RVO 95.20 je sollicite son oeuvre   dont je mesure depuis toujours la densité et la puissance sans tomber dans le fétichisme  et le discours stéréotypé. Aujourd'hui nous sommes dans l'uchronie -à vos dictionnaires- en voie d'épuisement mais encore persistante.
En ce qui concerne les Chostakoviades, elles me portent en pensée vers le compositeur qui hélas ne les a pas connues.
Mon souhait est de les voir exposées à Saint Petersbourg et à Moscou. Je rappelle ici qu'elles ont été présentées à Kiev en 1992 et en France à Gentilly et à Loudun que je félicite pour leur  belle audace et leur courage.

Le temps presse. 

Version  I  )        2eme concerto pour violoncelle de Chosta.. Répétitions à Bruxelles.
                            violoncelle Ian-Elfin Rosiu    piano Laurent Paatz


Un poème déjà ancien. Il fut en gestation à Thessalonique, c'était en 1975. Je  venais d'apprendre la disparition de Chosta.. La rédaction définitive est du 17 septembre 1981.  Il fut corrigé en 1992   et revisité ces derniers jours pour vous l'adresser.
Vous pouvez le trouver sur le blog " michelorelrosiu.blogspot.fr"

 

                A DSCH 7eme symphonie "Leningrad"

De ce ciel d'hiver aux larmes grises
Il connaissait la voix dessus les coupoles
Dessus les monts et les forêts
Que ni le jour ni la nuit froissaient
La mitraille se heurtait aux vents fou
Et sur  l'innombrable invaincu debout
Les vitres se brisaient salves et pluies
Ses mains gelaient sur le glacis maculé
Où les notes rougies faisaient rage
Mots et cris la plume se hâtait vive
Les yeux n'étaient que regards
Et bouches offertes à la fureur établie
Déjà s'articulaient dans les confusions
Des phrases en achèvement conquises
En drapeaux flottants sur l'agonie du fleuve
Où les traineaux linceuls glissaient
La mort courait dessus la muraille
Et l'horizon se levait en lumières sonores
L'oeuvre paraissait à l'aube des jours
Là n'était plus qu'un appendice gouffre irréel
L'innocence saignée faisait rempart
Ses clameurs montaient de sous l'abîme
Et les tambours tonnants et les voix fusils
Et cette rumeur dans l'immensité froide
De la page en hymne il faisait feu
Déchainement d'une puissance sourde
Les sons s'enivraient de victoire
De la ville jamais abolie jusqu'à la mer
Jusqu'aux eaux glacées  du Ladoga
Jusqu'à cet éveil Symphonie de Leningrad.




°0°


 Version   II  )      Chostakoviade VII  1991   7eme symphonie "Léningrad"

Un poème déjà ancien. Il fut en gestation à Thessalonique, c'était en 1975. Je  venais d'apprendre la disparition de Dmitri. La rédaction définitive est du 17 septembre 1981.  Il fut corrigé en 1992   et revisité ces derniers jours pour vous l'adresser.
Vous pouvez le trouver sur le blog " michelorelrosiu.blogspot.fr"


   

                                       
                                    A DSCH 7eme symphonie "Léningrad"

De ce ciel d'hiver aux larmes grises
Il connaissait la voix dessus les coupoles
Dessus les monts et les forêts
Que ni le jour ni la nuit froissaient
La mitraille se heurtait aux vents fous   
Et sur l'innombrable invaincu debout
Les vitres se brisaient salves et pluies
Ses mains gelaient sur le glacis maculé
Où les notes rougies faisaient rage
Mots et cris la plume se hâtait vive
Les yeux n'étaient que regards
Et bouches offertes à la fureur établie
Déjà s'articulaient dans les confusions
Des phrases en achèvement conquises
En drapeaux flottants sur l'agonie du fleuve
Où les traineaux linceuls glissaient
La mort courait dessus la muraille
Et l'horizon se levait en lumière sonores
L'oeuvre paraissait à l'aube des jours
Là n'était plus qu'un appendice gouffre irréel
L'innocence saignée faisait rempart
Ses clameurs montaient de sous l'abîme
Et les tambours tonnants et les voix fusils
Et cette rumeur dans l'immensité froide
De la page en hymne il faisait feu
Déchainement d'une puissance sourde
Les sons s'enivraient de victoire
De la ville jamais abolie jusqu'à la mer
Jusqu'aux eaux glacées  du Ladoga
Jusqu'à cet éveil Symphonie de Leningrad.


Madame Solonko et Serguei Polkhovsky furent les traducteurs des textes de Bernadette Vial et aussi de plusieurs poèmes. 














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